Le mammographe est un appareil dédié à l'imagerie du sein. Il permet d’obtenir un cliché de sa structure et d’en détecter les anomalies (tumeurs, microcalcifications, etc.).
Actuellement, le mammographe est l’outil principal pour le dépistage du cancer du sein.
Une installation de radiologie conventionnelle utilisant des films conventionnels ne permet pas de réaliser ce type d’exploration car elle délivre des doses de rayonnement X trop élevées.
Le mammographe fonctionne de la manière suivante :
L’appareil comprime le sein à l’aide d’une pelote de compression.
L’étalement des tissus mammaires est obligatoire pour obtenir une image de qualité optimale de toute la glande mammaire et ainsi diminuer la dose de rayons X délivrée.
Un faisceau de rayons X de basse énergie (de 25 à 32 kV) émis par un tube à rayons X à foyers très fins, alimenté par un générateur, est plus ou moins atténué par les structures traversées.
L'exposition est arrêtée automatiquement par un dispositif de mesure (cellules de mesure qui permettent de donner une densité optimale).
Ces radiations atténuées arrivent sur un détecteur (soit un film de mammographie placé dans sa cassette : image analogique, soit sur une plaque phosphore (ERLM) ou sur un capteur plan : image numérique).
Les films sont développés dans une machine à développer automatique, puis placés sur un négatoscope spécial mammographie.
Les images numériques sont affichées sur des écrans N&B de haute qualité avec un éclairement de la salle de diagnostic réduit.
Le développement manuel est interdit car le contraste maximum du développement n’est pas sûr d’être atteint, ce qui peut engendrer des faux-négatifs.
De plus, une mauvaise qualité d’image pourrait empêcher de visualiser la présence de microcalcifications et donc conduire à un mauvais diagnostic.